Un projet de décret liste 316 communes devant adapter leur action en…

Selon un projet de décret mis en consultation du 29 mars au 19 avril 2024, le nombre de communes devant adapter leur action en matière d’urbanisme et de politique d’aménagement au recul du trait de côte devrait passer, cette année, à 316, après l’ajout de 75 villes et le retrait d’une autre (Marseillan, dans l’Hérault).

Les précédents décrets d’avril 2022 et de juillet 2023 listent respectivement 126 et 242 communes volontaires pour établir des cartes locales de projection de ce recul à horizon 30 ans et 30-100 ans. Cette liste 2023 est encore « susceptible de contenir quelques ajustements marginaux », précise le ministère de la Transition écologique, l’intégration des communes étant soumise à une délibération des EPCI, qui reste encore à transmettre pour 9 des 75 nouvelles communes.

Enfin, une troisième révision du décret « pourrait avoir lieu courant 2025 ».

Au total, cette nouvelle prise de décision concerne potentiellement 316 communes qui devront s’adapter au recul du trait de côte. L’ajout de 75 villes supplémentaires montre une prise de conscience croissante des enjeux liés à l’érosion côtière et à la montée des eaux. Cependant, il reste encore des étapes à franchir pour que ces communes intègrent pleinement les mesures nécessaires à leur adaptation.

Il est important de souligner que la prise de décision concernant l’adaptation au recul du trait de côte doit se faire de manière concertée et planifiée. Les cartes locales de projection sur 30 ans et 30-100 ans sont des outils essentiels pour permettre aux autorités locales de prendre des mesures adéquates et durables.

Cette évolution dans le nombre de communes concernées montre que la question de l’adaptation au changement climatique et à la montée des eaux est devenue une préoccupation majeure pour de nombreuses collectivités. Il est crucial que ces actions d’adaptation soient soutenues par des politiques publiques et des financements adéquats pour garantir une transition écologique efficace et harmonieuse.

En concluant, il est essentiel de noter que la transition écologique ne peut se faire sans une prise de conscience collective et des actions concrètes à tous les niveaux de gouvernance. Les mesures d’adaptation au recul du trait de côte ne sont qu’un des nombreux défis que nous devons relever pour assurer un avenir durable et résilient pour nos communautés côtières.

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