Un nouveau décret a été mis en place pour renforcer la sécurité des travailleurs.

Un arrêté interministériel paru le 6 juin vise à prévenir le risque de l’exposition professionnelle au radon provenant du sol. Lorsque la concentration d’activité du radon dans l’air d’un lieu de travail dépasse 300 becquerels par mètre cube en moyenne annuelle, l’employeur doit établir un plan d’action et mettre en place des mesures de protection collective, telles que l’amélioration de l’étanchéité du bâtiment ou le renouvellement de l’air des locaux.

L’employeur dispose de trois ans pour garantir l’efficacité des mesures de réduction pérennes et maintenir la concentration d’activité du radon en dessous de 300 Bq/m3. En cas de dépassement de 1 000 Bq/m3, des mesures de réduction doivent être engagées rapidement pour ramener la concentration en dessous de ce seuil dans les douze mois.

Si les mesures de réduction s’avèrent inefficaces dans un délai de trois ans, l’employeur doit mettre en place une « zone radon » avec des dispositions renforcées. Les modalités de mise en œuvre de cette zone sont précisées dans l’arrêté.

En cas d’impossibilité d’établir une zone radon intermittente, une évaluation individuelle de l’exposition aux rayonnements ionisants doit être réalisée avant l’accès des travailleurs à cette zone. Si un travailleur est susceptible d’être exposé à une dose efficace supérieure à 6 millisieverts sur douze mois, des mesures de surveillance dosimétrique individuelle et un suivi renforcé doivent être mis en place.

Cet arrêté vise donc à protéger les travailleurs des risques liés à l’exposition au radon dans les lieux de travail. Il souligne l’importance pour les employeurs de mettre en œuvre des mesures de protection adéquates pour garantir la santé et la sécurité des travailleurs.

pour en savoir plus : un arrêté vient encadrer la protection des travailleurs