Dans la région Île-de-France, près de dix millions d’habitants sont exposés à des niveaux de pollution sonore et atmosphérique dépassant largement les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Environ 850 000 personnes sont même confrontées à des dépassements des valeurs limites réglementaires pour les deux types de pollution simultanément.
Ces données, révélées par Airparif et Bruitparif le 28 mai, ont été obtenues grâce à un travail cartographique. Les cartes montrent que 487 des 1 276 communes de la région souffrent à la fois d’une mauvaise qualité de l’air et d’un environnement sonore dégradé, principalement dans le cœur de l’agglomération parisienne et près des axes routiers importants et des aéroports. En revanche, 316 communes bénéficient d’une qualité de l’air et de niveaux de bruit proches des seuils recommandés par l’OMS.
Ces nouvelles cartographies, élaborées en croisant les données sur la pollution atmosphérique et sonore, permettront d’évaluer plus facilement l’efficacité des politiques publiques mises en place pour lutter contre ces phénomènes. Elles pourront notamment mettre en lumière les actions efficaces, comme le développement des pistes cyclables, la promotion des transports en commun ou l’électrification des véhicules.
Cette initiative enrichira également le prochain Plan régional santé-environnement d’Île-de-France (PRSE4), en attente d’adoption. L’objectif est de trouver des solutions durables pour améliorer la qualité de vie des habitants et réduire leur exposition aux pollutions sonores et atmosphériques.
En résumé, ces cartographies mettent en lumière l’ampleur du problème de la pollution dans la région Île-de-France et soulignent la nécessité de renforcer les actions pour protéger la santé des citoyens et préserver l’environnement. Il est crucial d’agir rapidement et de manière concertée pour inverser la tendance et offrir un cadre de vie plus sain à l’ensemble de la population.