La conception numérique bénéficie désormais d’un référentiel spécifique.

Le 17 mai dernier, six organismes – l’Agence de la transition écologique (Ademe), les autorités de régulation des communications (Arcep) et des médias (Arcom), la Direction interministérielle du numérique (Dinum), la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) et l’Institut national de recherche en informatique (Inria) – ont présenté un référentiel général d’écoconception pour les développeurs et fournisseurs de services numériques. Ce référentiel, en réponse à la loi de décembre 2021 sur la réduction de l’empreinte environnementale du numérique (REEN), vise à intégrer les enjeux environnementaux dès la conception d’un service.

Le référentiel regroupe 78 critères concrets pour garantir l’intégration des enjeux environnementaux et faciliter la publication d’une déclaration d’écoconception. Les principaux objectifs de ces critères sont de lutter contre l’obsolescence en assurant la compatibilité du service avec tout type de terminal, d’inciter à la sobriété énergétique en limitant certaines fonctionnalités gourmandes en énergie, de réduire les ressources nécessaires sur les serveurs, par exemple en minimisant l’utilisation des intelligences artificielles, et d’accroître la transparence sur l’empreinte environnementale du service.

En résumé, le référentiel général d’écoconception pour les services numériques a été conçu pour répondre aux enjeux environnementaux du numérique et encourager des pratiques plus durables. Il vise à sensibiliser les acteurs du numérique à limiter leur impact écologique en adoptant des pratiques plus responsables.

Cet article, publié le 21 mai 2024, met en lumière l’importance croissante de l’écoconception dans le domaine du numérique et la nécessité pour les acteurs du secteur de s’engager dans une transition écologique pour préserver notre planète.

pour en savoir plus : L’coconception numrique bnficie dsormais de son propre rfrentiel