Je n’ai pas réussi à renoncer aux voyages, au plastique, au bœuf, au Nutella. Cette incohérence est difficile à expliquer, tant à moi-même qu’à mes enfants.

Le dérèglement climatique est une réalité tangible qui impacte notre quotidien et celui de nos enfants. Les chiffres sont alarmants : 40 milliards de tonnes de dioxyde de carbone ont été émises dans l’atmosphère l’année dernière, contribuant à perturber les saisons telles que nous les connaissons. Le sixième rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) met en lumière les conséquences de ces émissions, avec des scénarios allant du plus optimiste au plus pessimiste pour l’avenir de la planète.

Dans ces scénarios, l’impact sur les générations futures est clair : un enfant né en 2020 verra son avenir marqué par des températures caniculaires, mettant en péril sa qualité de vie. Chaque tonne de carbone émise par nos actions individuelles contribue à intensifier ce scénario sombre.

La culpabilité liée à notre empreinte carbone peut être écrasante, comme en témoigne Michael, un diplomate de 50 ans qui a participé aux négociations internationales sur le climat. Malgré sa connaissance des enjeux, il se sent déchiré entre ses actions et les changements nécessaires pour protéger la planète. Cette « dissonance » est partagée par de nombreux individus conscients de l’urgence climatique.

Il est crucial de prendre conscience de notre responsabilité individuelle dans la lutte contre le dérèglement climatique. Chaque geste compte, que ce soit réduire nos émissions de carbone, limiter nos déplacements inutiles ou adopter des modes de vie plus durables. Il est temps de passer à l’action pour préserver l’avenir de nos enfants et des générations à venir.

pour en savoir plus : « Je n’ai pas su renoncer aux voyages, au plastique, au bœuf, au Nutella. Et je n’arrive pas à expliquer cette incohérence, ni à moi ni à mes enfants »