Pouvez-vous reformuler la méthanation biologique dépendant de l’hydrogène ?

La société Enosis Energies, spécialiste de la méthanation biologique, vient de déménager dans les Hauts-de-France pour développer un démonstrateur à taille réelle. Ce projet vise à produire un gaz de qualité pour l’injection dans les réseaux, après avoir mené des projets en Haute-Garonne et en Occitanie. La technologie de méthanation biologique consiste à alimenter des micro-organismes en CO2 et en hydrogène pour produire du méthane.

Vincent Guerr, directeur d’Enosis Energies, explique que le développement de la méthanation biologique dans des territoires diffus représente un défi, mais il préfère cette approche à une installation dans des zones plus industrialisées. Il souligne l’importance de la valorisation de la méthanation pour faciliter sa commercialisation et souligne les contraintes financières et réglementaires auxquelles le projet est confronté.

Les enjeux financiers autour de la production d’hydrogène, élément clé de la méthanation biologique, sont un obstacle majeur pour les acteurs du secteur. Vincent Guerr souligne la complexité du financement des projets à grande échelle et l’importance de la robustesse et de la sécurité dans les solutions proposées. Il plaide pour une évolution de la réglementation française pour réduire les délais d’autorisation et de subvention, qui sont actuellement plus longs que dans d’autres pays européens.

La méthanation biologique présente des avantages significatifs en termes de production de gaz de qualité pour l’injection dans les réseaux, mais elle doit surmonter des défis financiers, réglementaires et de développement. La collaboration entre la recherche et les industriels ainsi que l’adaptation aux réalités du terrain sont essentielles pour mener à bien ces projets. Le secteur de la méthanation biologique est en pleine évolution et doit composer avec ces contraintes pour assurer sa viabilité à long terme.

pour en savoir plus : la mthanation biologique tributaire de l’hydrogne ?