Le récent épisode d’inondations en Afghanistan a entraîné la mort de vingt-neuf personnes en seulement quelques jours. Cette catastrophe a touché dix provinces du pays, laissant derrière elle un bilan désastreux. Selon Janan Sayeq, responsable du département de la gestion des catastrophes naturelles, un millier d’hectares de terres agricoles ont été submergés et 72 maisons ont été détruites.
Depuis le 12 avril, plus de 130 personnes ont perdu la vie dans des inondations en Afghanistan. Face à cette situation dramatique, environ 25 000 personnes ont reçu une assistance matérielle et financière du gouvernement et d’organisations internationales au cours du mois écoulé. Ces chiffres attestent de l’ampleur de la tragédie qui sévit dans le pays.
Cette vague d’inondations est d’autant plus alarmante que l’Afghanistan a connu un hiver particulièrement sec, réduisant ainsi les capacités d’absorption des sols. Ce contexte, combiné à la fragilité socio-économique du pays, fait de l’Afghanistan l’un des pays les moins préparés aux conséquences du changement climatique, selon les experts.
Cette situation met en lumière l’urgence d’agir pour renforcer les capacités de résilience des populations les plus vulnérables face aux catastrophes naturelles. Il est essentiel de mettre en œuvre des mesures de prévention et d’adaptation pour limiter l’impact de ces événements climatiques extrêmes. La communauté internationale doit également intensifier ses efforts pour soutenir les pays les plus touchés par les effets du changement climatique.
En conclusion, les récentes inondations en Afghanistan rappellent cruellement la nécessité d’accroître la préparation et la résilience des sociétés face aux événements climatiques extrêmes. Il est impératif de prendre des mesures concrètes pour atténuer les effets du changement climatique et protéger les populations les plus exposées.
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