L’article met en lumière la mobilisation des politiques et des responsables syndicaux en faveur du projet Ecocombust 2 à la centrale de Cordemais. Ce projet consiste en la reconversion de la centrale vers la combustion de bois de récupération, en remplacement du charbon, pour une transition écologique. La CGT et d’autres acteurs soulignent l’importance de ce projet pour décarboner notre énergie et contribuer à la réindustrialisation du pays.
La secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, déplore l’attitude d’EDF qui semble vouloir torpiller le projet, malgré le soutien initial du gouvernement. Elle souligne également l’irresponsabilité du gouvernement et du patronat dans l’organisation de la transition écologique. Les salariés et élus locaux soutiennent le projet comme une opportunité d’optimiser l’outil industriel de la centrale de Cordemais.
Le projet Ecocombust 2 avait été validé par le Ministère de la Transition écologique en 2023, mais des obstacles persistent. EDF est réticent en raison du coût de production des pellets. Cependant, la société Paprec, partenaire dans le consortium, n’a jamais pu négocier avec EDF sur ce point.
Malgré ces défis, EDF rappelle son ambition pour une décarbonation progressive de Cordemais grâce à l’utilisation de biomasse en substitution du charbon. Les acteurs locaux demandent des garanties de réussite au président Emmanuel Macron pour assurer l’avenir de la centrale, des emplois et des compétences locales. Ils soulignent l’importance de prendre une décision rapide pour soutenir ce projet crucial pour la transition écologique et industrielle de la région.
Enfin, d’autres pistes comme le nucléaire et l’hydrogène sont évoquées, mais la majorité des acteurs insistent sur l’adoption du projet Ecocombust 2 pour l’avenir de la centrale et du territoire. La communauté locale et les syndicats appellent à l’action pour concrétiser ce projet essentiel.