Une partie des Alpes-de-Haute-Provence est actuellement confrontée à une situation de crise.

La préfecture des Alpes-de-Haute-Provence a pris la décision de placer le secteur du bassin versant du Colostre en niveau de crise en raison de la sécheresse. Cette mesure implique une interdiction de prélèvement d’eau pour les besoins agricoles et d’arrosage dans sept communes, qui étaient déjà en niveau d’alerte renforcée depuis le 8 août. Le bassin de l’Asse a également été placé à ce stade, ce qui a conduit 25 communes du département à interdire le remplissage et la vidange des piscines, ainsi que le lavage des véhicules. Même après un bref épisode orageux le 15 août, la situation reste préoccupante.

En outre, la quasi-totalité des départements des Pyrénées-Orientales, de l’Aude et de l’Hérault demeurent également en niveau de crise, tout comme certains autres bassins versants tels que l’Isle-Dronne en Charente, l’Anglin dans l’Indre, le Cosson dans le Loiret et la Voise en Eure-et-Loir. Plusieurs départements, notamment en Corse, en Auvergne-Rhône-Alpes et en Provence-Alpes-Côte-d’Azur, sont en vigilance sécheresse. Cependant, malgré ces points noirs, l’état des nappes phréatiques métropolitaines au 1er août était globalement considéré comme satisfaisant par le BRGM, en grande partie grâce aux pluies abondantes du printemps. Seules les nappes du littoral du Roussillon, du Languedoc, de Corse et du sud de l’Alsace présentent des niveaux en dessous de la normale.

Il est essentiel de noter que malgré les défis posés par la sécheresse dans certaines régions, la situation des nappes souterraines au niveau national demeure relativement stable. Il est donc primordial de continuer à surveiller de près la situation et à prendre des mesures adaptées pour préserver cette ressource essentielle à long terme.

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