Un succès mitigé pour les opposants

L’Assemblée de l’Autorité internationale des fonds marins (AIFM) s’est réunie à Kingston (Jamaïque) pendant trois semaines pour discuter de l’exploitation minière des fonds marins. Malgré l’absence d’un code minier encadrant cette activité, 32 États ont exprimé leur soutien à un moratoire par précaution.

Plusieurs pays se sont ralliés à cette initiative, citant le manque de connaissances scientifiques et les risques pour l’environnement marin. Cette dynamique en faveur de la protection des océans a été saluée par les ONG, telles que Greenpeace.

L’Assemblée a également débattu de la nécessité d’adopter une politique globale de protection de l’environnement marin avant d’autoriser l’exploitation minière commerciale des grands fonds. Certaines nations, comme la Chine et l’Italie, s’opposent toujours à cette initiative.

Une nouvelle secrétaire générale, Leticia Carvalho, a été élue lors de cette réunion. Elle prône une approche plus délibérative et estime qu’aucune demande d’exploitation minière ne devrait être approuvée avant l’achèvement du processus de rédaction des règles.

Des scientifiques indépendants ont mis en avant les risques de l’exploitation minière en eaux profondes et ont souligné l’importance de remettre en question la pertinence de développer cette industrie dans les circonstances actuelles.

Enfin, un délai pour l’adoption du code minier est fixé pour 2025, une échéance jugée irréaliste par la Coalition pour la conservation des profondeurs océaniques (DSCC).

En conclusion, malgré des avancées et des prises de position en faveur de la protection des fonds marins, la question de l’exploitation minière en eaux profondes reste un enjeu majeur pour l’avenir de nos océans.

Article publié le 05 août 2024.

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