Les véhicules intermédiaires : une alternative écologique et économique pour nos déplacements du quotidien
Jérôme Zindy, reporter, et son collègue caméraman, Nicolas Jahan, se sont lancés dans une aventure atypique : parcourir plus de 3 000 km sur les routes de France avec un véhicule intermédiaire. Ce véhicule, plus léger, plus simple, moins polluant et moins cher qu’une voiture classique, répondrait à 90% de nos besoins quotidiens en matière de déplacement.
Rencontre avec Jérôme Zindy à Cluses, en Haute-Savoie, où il présente son véhicule intermédiaire, le QBX Sorean, ainsi que le concept de « La Bagnole ». Ce véhicule électrique deux places, pesant seulement 350 kg, est fabriqué en France (à l’exception du moteur électrique importé de Chine) et est vendu aux alentours de 11 000 euros, bénéficiant ainsi du bonus écologique.
Le véhicule intermédiaire peut prendre différentes formes, allant du vélo élaboré à la mini-voiture électrique. Selon Arthur Allamand, directeur marketing de Kilow, il devrait être comparé à une voiture électrique plutôt qu’à un vélo électrique, ce qui rendrait les aides à l’achat beaucoup plus incitatives. Après le parcours de 3 000 km réalisé par Jérôme Zindy, il apparaît clairement que le véhicule intermédiaire est une véritable alternative à la voiture traditionnelle, offrant une conduite sûre même par mauvais temps.
Il est cependant nécessaire de changer l’imaginaire des utilisateurs, qui sont souvent attachés à leurs habitudes. Il est intéressant de rappeler que la distance moyenne entre le domicile et le travail est d’environ 13 km, ce qui est largement à la portée du véhicule intermédiaire.
En somme, les véhicules intermédiaires représentent une solution écologique et économique pour nos déplacements quotidiens. Ils offrent une alternative crédible à la voiture traditionnelle, tout en contribuant à réduire l’empreinte carbone de nos déplacements. Il est temps de repenser nos habitudes de déplacement et d’opter pour des solutions plus durables.
Date de publication : 19 août 2024