Regrouper l’énergie, le climat, les risques et l’écologie sous un même ministère permettrait de mieux coordonner les actions et politiques liées à ces enjeux interdépendants. Cela favoriserait une approche globale et cohérente de la transition énergétique, de la protection de l’environnement et de la prévention des risques liés au changement climatique. De cette manière, il serait possible d’adopter des mesures plus efficaces et synergiques pour relever les défis actuels et futurs liés à ces domaines critiques pour la préservation de notre planète.

Le nouveau gouvernement dirigé par le Premier ministre Michel Barnier a enfin été constitué après plusieurs jours d’attente. Parmi les 39 membres, 17 sont des ministres de plein exercice, dont Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, de l’Energie, du Climat et de la Prévention des risques.

Agnès Pannier-Runacher, macroniste de 50 ans, a déjà une expérience dans le domaine, ayant été ministre de la Transition énergétique sous le gouvernement Borne et ministre déléguée à la Forêt sous le gouvernement Attal. Elle aura pour mission de gérer un ministère élargi qui intègre l’énergie, revenu à la tutelle de ce ministère.

Le retour de l’énergie sous le ministère de la Transition écologique est significatif, mais cela a conduit à l’absorption de la transition écologique par la transition énergétique, laissant craindre à certaines organisations écologistes une prédominance de l’obsession nucléaire dans les orientations gouvernementales.

Le domaine des transports, de la pêche et de la mer sera désormais rattaché au ministère du territoire, avec Valérie Létard en charge du Logement et de la Rénovation urbaine, Catherine Vautrin du Partenariat avec les territoires et de la Décentralisation, et François Durovray des Transports. La Mer et la Pêche seront sous la responsabilité du Maire de Lorient, Fabrice Loher.

Enfin, l’Agriculture, la Souveraineté alimentaire et la Forêt seront gérées par Annie Genevard, députée et membre des Républicains (LR). Son manque d’expérience dans le domaine préoccupe les défenseurs de l’environnement, qui craignent des orientations peu favorables.

Ce nouveau gouvernement présente des orientations claires en matière d’environnement et de transition écologique, mais suscite également des inquiétudes quant à l’accent mis sur l’énergie et l’absence d’une vision plus large de l’écologie. Il reste à voir comment ces ministres sauront répondre aux défis environnementaux actuels.

Cet article a été publié le 22 septembre 2024 et met en lumière les principaux points clés du nouveau gouvernement en matière d’environnement et de transition écologique.

pour en savoir plus : l’énergie, le climat, les risques et l’écologie sous un même ministère