Le mois de juillet 2024 a été marqué par des températures exceptionnellement élevées, confirmant une tendance alarmante de réchauffement climatique. Selon les données de Copernicus et de l’Organisation mondiale de la météorologie, la température moyenne de l’air sur Terre s’est élevée à 16,91°C, dépassant la moyenne de 0,68°C par rapport à la période 1991-2020. Par rapport à l’ère préindustrielle, cette augmentation atteint 1,48°C.
Le mois de juillet a été marqué par des pics de chaleur dans différentes régions du monde, avec des températures dépassant les normales saisonnières, notamment en Europe, aux États-Unis, en Afrique, au Moyen-Orient et en Asie. Des records de chaleur ont été enregistrés, avec des températures dépassant 40°C dans certains pays comme la Chine, l’Espagne, le Maroc et le Japon. En Californie, la Vallée de la mort a enregistré une température moyenne de 42,5°C.
Parallèlement, des phénomènes météorologiques extrêmes ont également été observés, avec des incendies de forêt importants aux États-Unis et au Canada, ainsi que des épisodes de froid inhabituel en Amérique du Sud.
Les océans ont également été affectés, avec des températures moyennes de surface record et des niveaux de glace en diminution dans l’Arctique et l’Antarctique.
En ce qui concerne les précipitations, des inondations ont été observées dans certaines régions, comme en Amérique du Nord, en Asie et en Europe, tandis que d’autres régions ont connu des sécheresses sévères, comme en Amérique du Nord, en Amérique du Sud, en Afrique et en Russie. Cette situation alarmante a incité le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, à appeler à l’action contre la chaleur extrême, mettant en lumière les impacts multidisciplinaires de ces phénomènes climatiques et soulignant la nécessité de mesures concrètes pour faire face à cette crise.
En conclusion, les données récentes confirment l’urgence d’agir pour lutter contre le réchauffement climatique et ses conséquences néfastes sur la planète.