Les associations Bloom et ClientEarth portent devant le juge administratif la question du chalutage en Méditerranée

L’ONG ClientEarth et l’association Bloom ont lancé un recours en justice contre les aires marines protégées « de papier ». Selon Nils Courcy, juriste chez ClientEarth, l’objectif est de mettre fin à cette pratique qui consiste à créer des zones protégées en théorie seulement, sans réelles mesures de protection.

Selon les deux associations, ces aires marines protégées « de papier » ne sont pas efficaces pour la préservation de la biodiversité marine. En effet, sans mesures concrètes pour limiter les activités humaines préjudiciables à l’environnement, ces zones ne remplissent pas leur mission de protection.

Cette action en justice vise à inciter les autorités à prendre des mesures concrètes pour protéger les aires marines. Il est essentiel d’agir rapidement pour préserver la diversité marine et lutter contre la surpêche, la pollution et le réchauffement climatique.

Selon les chiffres, environ 8% des océans sont actuellement protégés par des aires marines, mais seulement 2,7% bénéficient d’une véritable protection. Il est donc urgent d’agir pour renforcer la protection des aires marines et garantir la préservation de la biodiversité marine.

En conclusion, le recours en justice lancé par ClientEarth et Bloom met en lumière l’importance de protéger réellement les aires marines pour préserver la biodiversité marine. Il est nécessaire que les autorités prennent des mesures concrètes pour limiter les activités humaines préjudiciables à l’environnement et garantir la protection des écosystèmes marins.

pour en savoir plus : Chalutage en Méditerranée : les associations Bloom et ClientEarth saisissent le juge administratif