Emmanuel Macron a finalement choisi, après cinquante-et-un jours d’atermoiements, de nommer Michel Barnier comme Premier ministre. Cette nomination soulève des questions concernant son engagement vis-à-vis de l’environnement, notamment en tant que représentant des Républicains, un parti politique peu progressiste dans ce domaine.
Michel Barnier a occupé plusieurs postes politiques, dont celui de ministre de l’Environnement de 1993 à 1995, et a été commissaire européen. Son parcours suscite des réactions mitigées de la part des organisations engagées dans la politique environnementale en France. Si certains saluent son engagement passé et son sensibilité aux questions environnementales, d’autres craignent qu’il ne fasse pas de la transition écologique une priorité.
Les ONG environnementales expriment leurs réserves quant aux capacités de Michel Barnier à mener une politique environnementale ambitieuse. Elles soulignent la nécessité d’impulser un véritable changement pour faire face à la crise environnementale actuelle.
Du côté des organisations agricoles, Michel Barnier est déjà connu pour son passage au ministère de l’Agriculture. Jeunes Agriculteurs et la FNSEA félicitent le nouveau Premier ministre et lui présentent une proposition de loi visant à alléger les contraintes pour les exploitants agricoles. Cette proposition est toutefois critiquée par l’Union nationale de l’apiculture française.
Les associations d’élus locaux appellent à un dialogue renoué entre l’État et les collectivités territoriales pour répondre aux attentes des Français. Les fédérations professionnelles, quant à elles, demandent des actions concrètes dans des domaines tels que le logement et la transition énergétique.
En conclusion, l’arrivée de Michel Barnier à Matignon suscite des attentes et des interrogations quant à son action future, notamment en matière de transition écologique. Il devra prendre des décisions cruciales pour répondre aux enjeux environnementaux actuels, dans un contexte politique marqué par une instabilité sans précédent sous la Vᵉ République.