Le début des essais à chaud a été caractérisé par une série d’incidents.

L’article publié le 4 juillet 2024 informe que EDF a dû suspendre temporairement les opérations de démarrage de l’EPR de Flamanville en raison de plusieurs incidents survenus lors des essais à chaud. Cette pause a permis aux équipes de faire le point sur les procédures de sûreté. Malgré ces difficultés, la procédure de mise en service a repris et EDF confirme que le couplage est toujours prévu pour l’été 2024.

L’autorité de sûreté nucléaire, l’ASN, a autorisé la mise en service de l’EPR en mai 2024, ce qui a permis à EDF d’engager le chargement des 241 assemblages de combustible nucléaire. Après avoir mené une inspection et considéré que les opérations avaient été bien préparées et réalisées, l’ASN a donné son feu vert. Les essais préalables à la divergence du réacteur ont été lancés, avec une première étape validée par l’ASN.

Cependant, les essais à chaud ont été plus délicats, avec trois incidents de niveau 1 Ines signalés par EDF. Ces incidents incluent des problèmes liés au niveau d’eau dans le réservoir d’expansion, à la concentration en bore dans l’eau du circuit primaire et à une vanne restée ouverte entre deux circuits. En plus de ces incidents, sept événements de niveau 0 ont été rapportés entre mi-mai et début juin.

En réponse à ces problèmes, EDF a suspendu temporairement les opérations de démarrage, analysé les causes des événements et mis en place des actions correctives pour assurer la sûreté des activités futures. Malgré ces défis, l’entreprise reste déterminée à poursuivre le processus de démarrage du réacteur.

En résumé, les problèmes rencontrés lors des essais à chaud de l’EPR de Flamanville ont entraîné une suspension temporaire des opérations de démarrage. EDF travaille activement pour résoudre les incidents signalés et assurer la sûreté de la mise en service du réacteur.

pour en savoir plus : le lancement des essais à chaud marqué par une succession d’incidents