Dans le cadre de la première période 2024 de l’appel d’offres pour la petite hydroélectricité, seuls trois projets sur cinq déposés ont été retenus, totalisant un peu plus de 10 mégawatts de capacité, contre les 30 mégawatts demandés. Ces projets concernent tous l’équipement de nouveaux sites, aucun n’ayant été retenu pour des installations sur des seuils existants. Deux projets se trouvent en Provence-Alpes-Côte d’Azur et un en Auvergne-Rhône-Alpes.
La Commission de régulation de l’énergie (CRE) a publié mi-août une délibération soulignant un nouveau recul de la participation à cet appel d’offres. La quasi-totalité des projets sont des re-candidatures issues de l’appel d’offres précédent, seuls quelques-uns présentent un projet pour la première fois. Depuis 2021, cet appel d’offres est sous-souscrit.
Ce recul pourrait être attribué à la nouvelle obligation de produire une autorisation environnementale dans les offres, un processus long, coûteux et fortement contraint par les exigences environnementales, notamment en matière de continuité écologique. La CRE souligne le risque élevé pour les producteurs de supporter des coûts de développement infructueux et préconise de revenir au simple pré-cadrage préfectoral lors du dépôt des candidatures.
En conclusion, la première période de l’appel d’offres pour la petite hydroélectricité en 2024 a rencontré des difficultés avec seulement trois projets retenus sur cinq, tous portant sur de nouveaux sites. La participation à cet appel d’offres a connu une baisse, principalement en raison de l’obligation de produire une autorisation environnementale, ce qui a entraîné des coûts et des contraintes supplémentaires pour les producteurs. La CRE recommande de simplifier les démarches administratives pour favoriser la participation des acteurs du secteur.
pour en savoir plus : Petite hydrolectricit: une nouvelle session sous-souscrite