Les prochains mois seront marqués par trois événements majeurs en matière de transition écologique : trois COP (Conférences des Parties) internationales sur la biodiversité, le climat et la désertification. Ces trois conventions, signées lors du Sommet de la Terre à Rio en 1992, réunissent les pays membres de l’ONU pour progresser dans la lutte contre le réchauffement climatique, la désertification et l’effondrement de la biodiversité.
La 16e COP sur la biodiversité se déroulera en Colombie à la fin du mois d’octobre, suivie de la 29e COP sur le climat en Azerbaïdjan dans la seconde moitié de novembre, et enfin la 16e COP sur la désertification en Arabie saoudite début décembre.
Ces événements font suite à la dernière réunion de l’Autorité internationale des fonds marins en Jamaïque, qui a reporté l’élaboration d’un code minier et progressé vers un moratoire. Également, la troisième conférence de l’ONU sur l’océan s’est tenue en juin dernier à Nice, où les débats ont porté sur la distribution des fonds pour accompagner la transition écologique des pays pauvres, sans résultat concluant.
Un des principaux enjeux de la COP de Montréal en 2022, la régulation du partage du patrimoine génétique de la biodiversité, devra être traité en Colombie lors de la prochaine réunion. Ce sujet, encadré par le Protocole de Nagoya, est revenu sur la table en raison de l’expansion des bases de données numériques non soumises à des restrictions.
En conclusion, ces trois COP à venir seront cruciales pour progresser dans la transition écologique mondiale. Il est essentiel que les pays membres parviennent à se mettre d’accord sur des mesures concrètes pour lutter contre le changement climatique, préserver la biodiversité et lutter contre la désertification. La coopération internationale et la prise de décisions éclairées seront essentielles pour relever ces défis majeurs pour l’avenir de notre planète.
Article publié le 30 août 2024.
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