En France, la pollution sonore liée aux transports affecte considérablement la qualité de vie de 9,8 millions de personnes, dont 3,3 millions sont perturbées dans leur sommeil, selon un rapport de l’ADEME de 2021. Malheureusement, la France est en retard par rapport aux autres pays européens en ce qui concerne la lutte contre le bruit des transports.
La Commission européenne a envoyé plusieurs avertissements à la France pour encourager l’adoption de plans d’action contre le bruit, conformément à la directive sur le bruit. Cette directive exige que les États membres fournissent des cartes de bruit et des plans d’action pour les agglomérations, les grands axes routiers, ferroviaires et les grands aéroports.
Malgré les rappels de la Commission depuis mai 2013, la France n’a pas pleinement satisfait aux exigences en matière de plans d’action contre le bruit. En septembre 2023, la France était en défaut pour soixante-sept plans d’action concernant les grands axes routiers et vingt-deux pour les agglomérations. En raison de l’absence de progrès significatifs, la Commission européenne a décidé de saisir la Cour de justice pour faire respecter la législation.
Il est important de souligner que le bruit est la deuxième cause de décès liés à la pollution dans l’Union européenne, après la pollution atmosphérique. L’exposition au bruit est en constante augmentation, ce qui souligne l’urgence d’agir pour protéger la santé des citoyens et l’environnement.
En conclusion, la France doit intensifier ses efforts pour réduire la pollution sonore des transports et mettre en place des mesures efficaces pour protéger la population. Il est essentiel de respecter les lois et directives européennes pour garantir un environnement plus sain et plus durable pour tous.
Publié le 26 juillet 2024.
pour en savoir plus : la Commission européenne saisit la Cour de justice