La canicule exceptionnelle de 2003 pourrait devenir une occurrence régulière.

La France fait face à un avenir de plus en plus marqué par les vagues de chaleur, selon une étude de la jeune pousse Callendar. Dans un scénario de réchauffement de +4°C, les canicules comparables à celle de 2003 deviendraient presque annuelles à Marseille, Nice et Montpellier, et surviendraient plus fréquemment à Paris, Nantes et Bordeaux.

Cette intensification des vagues de chaleur entraînerait des conséquences dramatiques, comme une augmentation du nombre de décès, une baisse des rendements agricoles, et une diminution de la consommation des ménages. Même dans un scénario optimiste, il est impératif de s’adapter rapidement aux effets du changement climatique dans des secteurs comme la construction, l’urbanisme et les infrastructures, où les transformations sont souvent lentes.

Il est également souligné que la probabilité des vagues de chaleur augmente rapidement, mais que cette tendance n’est pas encore directement observable. Il faudra attendre que les canicules deviennent fréquentes pour que cette évolution soit constatée. En attendant, il est important de prendre des mesures pour réduire rapidement les émissions de gaz à effet de serre.

Avec un rapprochement de +4°C, le gouvernement français envisage désormais ce scénario pour élaborer le Plan national d’adaptation au changement climatique. Il est donc crucial de prendre des mesures dès maintenant pour atténuer les effets du changement climatique et s’adapter à ce nouvel « ordinaire de demain ».

En bref, la France doit se préparer à des canicules de plus en plus fréquentes et longues, et il est urgent d’agir pour limiter les dégâts et protéger les populations face à ces événements climatiques extrêmes.

Article publié le 03 septembre 2024

pour en savoir plus : La canicule exceptionnelle de 2003 pourrait devenir habituelle