Les travailleurs étrangers mobilisés dans les pays du Golfe en été sont confrontés à des conditions de chaleurs extrêmes qui mettent leur santé en danger. En effet, les températures dépassent souvent les 35°C, avec un ressenti de 62°C en raison de l’humidité. Cela entraîne des symptômes tels que fièvre, maux de tête et nausées.
L’organisation Human Rights Watch (HRW) a souligné le manque de protections adéquates pour ces travailleurs et a appelé les autorités des pays du Golfe à mettre en place des mesures pour les protéger. HRW recommande notamment l’accès à des aires de repos ombragées et à de l’eau potable.
Selon HRW, le repos de trois heures accordé aux travailleurs n’est pas suffisant pour les protéger de la chaleur. L’organisation préconise l’utilisation de l’indice WBGT pour déterminer les périodes de repos en fonction du stress thermique. Elle met en garde contre les effets néfastes de la chaleur sur la santé des travailleurs, allant des symptômes aigus tels que saignements de nez et nausées, aux problèmes de santé à long terme tels que l’insuffisance rénale.
Malgré les recommandations de HRW, certains travailleurs ont témoigné du manque d’eau potable sur leurs lieux de travail. Cette situation préoccupante survient dans un contexte où l’observatoire européen Copernicus a averti que l’année 2024 risque d’être la plus chaude jamais enregistrée.
Il est donc crucial que les autorités des pays du Golfe prennent des mesures immédiates pour protéger la santé et la sécurité des travailleurs étrangers exposés à des températures extrêmes. La protection contre la chaleur et l’accès à des conditions de travail sûres et dignes doivent être des priorités absolues pour ces pays.