La Commission européenne a proposé un budget de 189,3 milliards d’euros pour l’Union européenne en 2024, auxquels s’ajouteront 113 milliards d’euros de subventions via l’instrument NextGenEU pour la relance post-Covid. Malgré l’inflation et l’augmentation des taux d’intérêt, les fonds européens ne seront pas coupés. La politique agricole commune recevra 53,8 milliards d’euros, tandis que la politique de cohésion aura une enveloppe de 47,9 milliards d’euros, et l’action de soutien aux pays du voisinage et la coopération avec les pays du sud obtiendra 15,8 milliards d’euros. Cette annonce n’est qu’un aperçu de la discussion budgétaire qui commencera le 20 juin, lorsque la Commission présentera son projet de révision du cadre financier pluriannuel 2021-2027. Pour affronter les charges d’intérêt de NextGenEU, il faudra trouver de nouvelles ressources, telles que la taxe carbone aux frontières, une partie des recettes du marché carbone et une ponction sur la taxation des bénéfices des entreprises. La Commission devrait proposer ces projets, mais il est peu probable qu’ils soient suffisants, selon l’eurodéputée Valérie Hayer. Elle propose l’instauration d’autres ressources propres comme une taxation des cryptomonnaies, une contribution des Etats membres assise sur l’écart de rémunération entre hommes et femmes et une taxation sur les rachats d’actions par les entreprises. Historiquement, le budget de l’UE s’est monté à environ 1 % du PIB de l’Union, mais avec les missions Croissance galopante de l’UE, ce ratio semble désormais intenable.
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Voici les changements en vigueur à partir du 1er octobre, résumés en moins de 20 mots:
Le Mécanisme d'ajustement carbone aux frontières (MACF) entrera dans sa phase d'essai déclarative sans taxation à partir du 1er octobre...