Le marché carbone européen est un système qui permet aux entreprises de certains secteurs, tels que l’énergie, les raffineries, la métallurgie, le ciment, le verre, la céramique, la pâte à papier, la chaux et l’aviation, de limiter leurs émissions de gaz à effet de serre. Ces entreprises sont autorisées à émettre une certaine quantité de CO2, et s’ils dépassent ce plafond, elles doivent acheter des quotas carbone aux entreprises qui n’ont pas atteint cette limite.
En France, plus de 1 100 sites industriels sont soumis à ce mécanisme. Dans le Rhône, la raffinerie Total Energie de Feyzin émet le plus de CO2, avec plus d’un million de tonnes en 2021. Dans l’Ain, Ferropem est le plus gros émetteur, avec 162 734 tonnes. Dans le Jura, Solvay à Tavaux et la cimenterie Eqiom à Rochefort figurent dans le « Top 50 » des sites les plus polluants. Dans la Loire, la verrerie de Veauche (OI-France) est le plus gros émetteur, avec 72 000 tonnes, devant le chimiste SNF et Verallia à Saint-Romain-le-Puy, avec plus de 50 000 tonnes chacunes.
Le marché carbone européen est un mécanisme de régulation qui permet de limiter les émissions de gaz à effet de serre des sites industriels. Il s’appuie sur le principe du « pollueur-payeur », qui pénalise les entreprises qui ont dépassé leur plafond et récompense les autres, plus « vertueuses », en leur permettant de générer un revenu. En France, plus de 1 100 sites industriels sont soumis à ce mécanisme. Dans les différents départements, les sites les plus polluants sont principalement des raffineries, des cimenteries et des verreries. Les entreprises engagées dans ces secteurs sont tenues de respecter des quotas de CO2 et doivent acheter des quotas carbone aux entreprises qui n’ont pas atteint cette limite. Ces mesures contribuent à la lutte contre le changement climatique, et encouragent les entreprises à adopter des pratiques plus respectueuses de l’environnement.
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