Le Parlement européen a approuvé le mécanisme d’ajustement carbone aux frontières visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre d’au moins 55% d’ici à 2030. Cette mesure consiste à taxer les émissions de CO2 des produits importés les plus polluants pour les industries et entreprises. Elle s’appliquera à titre d’essai en 2023, puis en 2026. En plus des industries et entreprises, cette taxe touchera également les ménages européens à partir de 2027. Bien qu’elle soit efficace dans la lutte contre le réchauffement climatique, cette mesure ne fait pas l’unanimité en raison de l’inflation qui la rend impopulaire auprès des citoyens. Pour atténuer les craintes et les doutes, un fonds social pour le climat doté de 87 milliards d’euros a été créé en parallèle. Le 18 avril, le Parlement européen avait donné son feu vert pour ce mécanisme inédit d’ajustement carbone aux frontières, qui vise à prélever un prélèvement obligatoire sur les produits conçus dans des conditions environnementales dégradées pour éviter le “dumping environnemental”. Pour discuter de cette question, Ici l’Europe a invité Marc Botenga, député européen de la gauche belge, et Nicolae Stefanuta, député européen des Verts/ALE roumains.
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Les Gilets jaunes s’inquiètent de la réforme du marché carbone à Lunéville.
Le Parlement Européen a voté en faveur d'une réforme du marché carbone, dans le but de limiter les émissions de...