Le Parlement européen a adopté mardi 18 avril une série de mesures climatiques, comprenant notamment une taxe carbone aux frontières de l’Union européenne, la réforme du marché carbone et la mise en place d’un marché du carbone pour les carburants routiers et le chauffage. Ces mesures ont été jugées controversées par une partie de la population française, qui déplore le poids de l’inflation et de la pression fiscale sur leur pouvoir d’achat. Virginie Joron, députée européenne du Rassemblement national et membre de la Commission spéciale du Parlement Européen sur le Covid-19, s’est exprimée sur ces sujets dans une interview pour The Epoch Times. Elle a estimé que la taxe carbone aux frontières risquait de provoquer des délocalisations d’industries et que la création d’un marché du carbone allait impacter principalement les ménages. Elle a également souligné que cette mesure visait à inciter les Européens à acheter des voitures électriques, malgré leur impact environnemental tout au long du processus de fabrication et de recyclage. Enfin, elle a critiqué le fonds social pour le climat, estimant qu’il imposait une nouvelle ressource propre au détriment des entreprises et des politiques publiques menées au sein de chaque État et qu’il visait principalement à compenser des politiques européennes nocives. Elle a dénoncé une idéologie punitive et inefficace. Virginie Joron a également exprimé ses craintes quant à un possible déploiement progressif de mesures attentatoires aux libertés au nom de la lutte contre le réchauffement climatique, notamment avec l’introduction du passeport européen d’identité numérique, qui pourrait devenir un outil de contrôle des émissions de CO2.
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