Bien que l’UE ait adopté une réforme ambitieuse du marché carbone le 11 mai, les textes clés du “Pacte Vert” de l’UE, centrés sur la biodiversité, les pesticides, la pollution et le recyclage, ont connu des difficultés lors des négociations. Les pays scandinaves s’inquiètent de l’impact des propositions sur leur puissante industrie de la sylviculture, tandis que d’autres États ont soulevé des problèmes tels que l’ampleur des zones concernées, l’impact sur les agriculteurs et le calendrier jugé précipité. La Commission propose une loi de mi-2022 pour restaurer les écosystèmes pollués ou endommagés, mais les États membres sont préoccupés par les détails opérationnels. Les débats sur la réduction de l’utilisation des pesticides ont également été difficiles, les États membres ayant demandé de nouvelles études d’impact sur les rendements agricoles. D’autres propositions sur les “nouveaux OGM”, les déchets et la protection des sols devraient être présentées en juin 2023. La proposition de l’UE pour encadrer davantage les substances chimiques a également été reportée à l’automne 2023, alors qu’elle était initialement attendue fin 2022. Le calendrier serré a été reconnu lors d’une réunion des ministres de l’Environnement des Vingt-Sept par le commissaire européen Virginijus Sinkevicius. Les négociations doivent être finalisées d’ici aux élections de 2024 pour le renouvellement du Parlement européen et de la Commission, mais il est probable que certaines propositions ne soient pas adoptées en raison de la pression pour abandonner, diluer ou retarder les nouvelles règles environnementales.
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Il est recommandé par le FMI de mettre en place une tarification du carbone pour soutenir le financement de la transition énergétique.
Selon Gita Gopinath, directrice générale adjointe du Fonds monétaire international (FMI), pour financer la transition écologique, il est essentiel de...