Mardi 18 avril, le Parlement européen devrait approuver l’extension du marché carbone avec le soutien des principaux groupes parlementaires (Renew, S&D, PPE, CRE et Les Verts/ALE). Cependant, la délégation française du groupe écologiste devrait voter contre. Les négociateurs du Parlement, de la Commission et des États membres ont trouvé un accord en décembre pour étendre le marché carbone (SEQE 2) aux combustibles fossiles de chauffage et de transport, comme l’essence, le diesel, le fioul domestique et le gaz. L’extension du marché carbone, qui devrait entrer en vigueur en 2027, représentera un coût supplémentaire pour les particuliers. Cependant, les négociateurs ont introduit d’autres conditions pour son effectivité, telles que des prix de l’énergie qui ne soient pas trop élevés l’année souhaitée pour son entrée en vigueur, ainsi qu’un fonds social pour le climat censé compenser en partie le coût de la taxe carbone pour les particuliers. Les élus de gauche, comme écologistes, saluent la démarche mais regrettent le manque d’ambition budgétaire. Le fonds social pour le climat sera doté de 87 milliards d’euros utilisés à partir de 2026. Les délégations ID (ex-trême droite) ont déclaré qu’elles ne voteraient pas pour l’extension du marché carbone ou le fonds social pour le climat. Finalement, les textes devraient être approuvés par la majorité des groupes parlementaires, à l’exception de la délégation française du groupe écologiste.
Source
Les Gilets jaunes s’inquiètent de la réforme du marché carbone à Lunéville.
Le Parlement Européen a voté en faveur d'une réforme du marché carbone, dans le but de limiter les émissions de...