Les prix des produits agricoles ont connu une augmentation significative sur le marché de Komanda, dans le territoire d’Irumu, situé au sud de la province de l’Ituri en République démocratique du Congo. Plusieurs sources locales ont rapporté que cette situation est due à l’envahissement des routes et à leur impraticabilité, ce qui entrave le transport des produits agricoles vers les grands centres.
La Fédération des entreprises du Congo (FEC) a demandé à l’armée d’intensifier ses efforts pour maintenir la pression sur les groupes armés qui terrorisent la population, afin de permettre un retour à la normalité sur le marché de Komanda.
La rareté des produits agricoles les plus consommés localement est devenue évidente sur le marché de Komanda. Cette pénurie est la conséquence de l’occupation depuis environ trois mois de trois groupements à vocation agricole par des groupes armés, à savoir Bandavilemba, Bandiangu et Bakuchu.
De plus, les routes sont devenues impraticables, ce qui rend difficile le transport en quantité suffisante des produits agricoles des champs vers les grands centres. Les agriculteurs de Komanda, en particulier ceux dont les champs se trouvent sur le tronçon Komanda-Luna, ne peuvent plus accéder à leurs zones de production. Cette situation a entraîné une hausse des prix sur le marché.
Par exemple, le prix d’un régime de banane plantain est passé de 3 000 à 15 000 francs congolais. De même, le prix d’un kilo de haricot est passé de 1 000 à 5 000 francs congolais. Certains produits, comme les cossettes de manioc et le riz, sont également devenus indisponibles dans différents centres.
La FEC/Komanda est préoccupée par cette situation, qui a un impact direct sur le quotidien des consommateurs et également sur les habitants de Bunia, qui s’approvisionnent en produits agricoles à Komanda. Cette ville est considérée comme le carrefour des quatre grands centres commerciaux de l’Ituri, de la Tchopo et du Nord-Kivu.
En conclusion, l’augmentation des prix des produits agricoles sur le marché de Komanda est principalement due à l’occupation des zones agricoles par des groupes armés et à l’impraticabilité des routes. Cette situation affecte non seulement les agriculteurs locaux, mais aussi les consommateurs et les habitants des centres avoisinants. Il est donc essentiel que des mesures soient prises pour rétablir la sécurité et faciliter le transport des produits agricoles vers les grands centres de la région.
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