Les mécanismes de financement « verts » et responsables sont de plus en plus courants dans le monde, y compris au Maroc, selon Bouchra M’Zali, professeure à l’École des sciences de gestion de l’Université du Québec à Montréal et titulaire de la Chaire africaine d’innovation et de management durable à l’Université Mohammed VI Polytechnique. Les bailleurs de fonds internationaux n’accordent désormais des financements qu’à condition que l’entité contractante respecte un ensemble d’engagements en faveur de la durabilité. Les obligations vertes ou le marché carbone permettent de mieux en tirer profit. Plusieurs banques internationales, dont la marocaine Bank of Africa, la Banque mondiale, la Société financière internationale et la Banque africaine de développement sont signataires des Principes de l’Equateur visant à encadrer les risques environnementaux et sociaux associés à leurs activités de prêt et d’investissement. Des investisseurs tels que des gestionnaires d’actifs, des compagnies d’assurance, des fonds de pension, des banques et des courtiers se sont engagés à intégrer les questions environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) à leur processus de décision d’investissement. En outre, les entreprises et les collectivités territoriales peuvent financer leurs projets verts via des obligations vertes qui sont moins coûteuses que les obligations classiques. Les institutions doivent toutefois se soumettre à un audit pour vérifier si leur conformité est en accord avec les engagements pris. D’après Bouchra M’Zali, l’engagement responsable des investisseurs envoie aussi un signal au marché qui prouve que l’entreprise a été auditée et qu’elle est avancée sur les enjeux ESG. Cela lui permet d’améliorer sa réputation, mais aussi d’accéder à d’autres contrats et opportunités.
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