La pierre bleue belge a longtemps été fièrement extraite des carrières du Hainaut, mais elle fait face à une concurrence féroce de la part de la Chine. Malgré cela, il semble que le secteur de la pierre bleue belge ait encore un avenir prometteur.
Au cours des dernières années, on a observé une tendance positive pour la pierre bleue belge. Julie Abraham, administratrice déléguée des Carrières de pierre bleue belge, affirme qu’il y a environ vingt ans, la situation était très compliquée pour le secteur. La pierre chinoise, beaucoup moins chère, menaçait alors la pérennité de la pierre belge.
Cependant, les carrières belges ont réussi à se démarquer en mettant en avant la qualité et la durabilité de leur pierre. En optant pour la pierre bleue belge, les clients évitent d’avoir à recommencer des chantiers à cause de problèmes de qualité. De plus, il faut prendre en compte le coût environnemental lié à l’importation de la pierre chinoise, ce qui est souligné dans une circulaire. Cependant, cette circulaire n’est pas encore suffisamment connue des communes.
Dans le but d’attirer encore plus de clients, le secteur de la pierre bleue belge souhaite réduire davantage son empreinte carbone. Il prend conscience de l’importance de l’aspect environnemental dans le choix des matériaux de construction et cherche à renforcer sa position en mettant en avant cet avantage.
Malgré la forte concurrence chinoise, il semble donc que la pierre bleue belge ait un avenir prometteur. Le secteur mise sur la qualité et la durabilité de sa pierre, ainsi que sur son coût environnemental réduit par rapport à la pierre chinoise. En continuant à se démarquer sur ces points et en cherchant à réduire encore son empreinte carbone, la pierre bleue belge peut espérer conserver sa place dans le marché.
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