L’Afrique n’utilise qu’environ 2% de son potentiel de génération des crédits carbones, selon la représentante résidente du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) en Côte d’Ivoire, Carol Flore-Smereczniak. Cette déclaration a été faite lors de l’ouverture d’un atelier de formation sur le marché du carbone à Abidjan, en Côte d’Ivoire, le mardi 7 mars 2023. Elle a également souligné que les marchés de carbone constituent une solution importante pour la lutte contre le changement climatique et que plus de deux tiers des pays sont autorisés à les utiliser pour atteindre leurs objectifs de contributions définis nationales (CDN).
Selon une étude de la Banque mondiale, les marchés de carbone sont considérés comme un moyen de compenser les coûts liés à l’abandon des combustibles fossiles et à la transition vers une économie verte. En effet, après avoir réhaussé son ambition climatique de 28,25% à 30,41%, correspondant à un abattement de 37 millions de tonnes équivalents de CO2 dans tous les secteurs, y compris le secteur des forêts et l’utilisation des terres, le gouvernement ivoirien fait actuellement l’objet de plusieurs sollicitations de la part du secteur privé pour des investissements dans les marchés volontaires et non-volontaires du carbone.
L’atelier de formation sur le marché de carbone a pour objectif d’apporter une assistance technique au gouvernement ivoirien pour la mise en œuvre effective de sa CDN. Il est prévu de prendre fin le jeudi 9 mars 2023.
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