Le sommet pour un nouveau pacte financier mondial qui se tiendra à Paris la semaine prochaine est une opportunité pour la France de donner un élan politique au projet de taxe internationale sur les émissions de carbone du transport maritime. Selon l’Élysée, les besoins sont immenses pour lutter simultanément contre le changement climatique et la pauvreté, et de nouvelles ressources sont nécessaires pour y parvenir. La France espère que le sommet de Paris donnera une impulsion politique à cette taxe.
La capitale française accueillera une centaine de pays, dont une cinquantaine représentés par leur chef d’État ou de gouvernement, pour discuter d’une véritable transformation du système financier international. L’objectif est de fournir un choc de financement afin de répondre aux défis actuels. Les institutions internationales telles que la Banque mondiale et le Fonds monétaire international, qui ont été créées à la fin de la Seconde Guerre mondiale à Bretton Woods, participeront également au sommet. L’Élysée espère que ces institutions connaîtront une véritable refonte lors de cet événement.
La France accueillera cette conversation en tant que plateforme, mais n’a pas le pouvoir de décision. Son objectif est donc de donner une dynamique politique aux solutions qui sont souvent bloquées dans des négociations techniques. Un exemple de cette situation est la taxe carbone sur le commerce maritime, qui est portée depuis dix ans par les îles Marshall et les îles Salomon. Deux semaines avant une réunion cruciale de l’Organisation maritime internationale (OMI), le président Macron espère donner un nouvel écho à ces propositions et contribuer à une décision ambitieuse.
En résumé, la France veut utiliser le sommet de Paris pour donner un élan politique au projet de taxe internationale sur les émissions de carbone du transport maritime. L’objectif est de trouver de nouvelles ressources pour lutter contre le changement climatique et la pauvreté. Le sommet réunira de nombreux pays et institutions internationales, avec l’espoir de transformer le système financier mondial et de prendre des décisions ambitieuses.
Source