Antoine Buéno, diplômé de l’ESSEC et de Sciences Po, publie un livre intitulé “La catastrophe du progrès: le temps solidaire est devant nous” qui a suscité un certain soulagement de la part des lecteurs grâce à son titre, bien que son contenu ne soit pas rassurant. Pour Buéno, le techno-solutionnisme n’est pas suffisant pour résoudre les problèmes de notre époque, mais il a néanmoins un rôle à jouer. Pour l’agriculture, passer à l’agroécologie est la solution, mais cela soulève deux problèmes: le rendement et le coût salarial. Néanmoins, ces problèmes peuvent être résolus en utilisant des robots, de l’intelligence artificielle et des OGM. Buéno estime qu’il est essentiel de promouvoir une croissance durable, mais ni la croissance ni la décroissance ne sont possibles. Pour lui, la décroissance est une arnaque car aucun pays ne la souhaite et si elle devait avoir lieu, elle devrait être mondiale et soutenue par une dictature qui conduirait à une paupérisation généralisée, dans un scénario similaire à celui de l’Union soviétique sans la croissance productiviste. Buéno se positionne comme étant au milieu du gué et estime que l’effondrement est possible mais pas inéluctable.
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Il est recommandé par le FMI de mettre en place une tarification du carbone pour soutenir le financement de la transition énergétique.
Selon Gita Gopinath, directrice générale adjointe du Fonds monétaire international (FMI), pour financer la transition écologique, il est essentiel de...