La précarité énergétique et la nécessité de rénover les « bouilloires thermiques » sont au cœur du rapport publié par la fondation Abbé Pierre. Selon ce rapport, 55% des Français ont ressenti une sensation de trop de chaleur dans leur logement en 2023, avec une augmentation de 26% en 10 ans du nombre de personnes vivant dans un logement trop chaud.
Le groupement Actibaie, regroupant des entreprises de fermeture, soutient les conclusions de ce rapport en recommandant notamment l’installation de volets pour limiter la hausse des températures à l’intérieur des logements. Selon Hervé Lamy, délégué général du groupement Actibaie, il est essentiel d’adapter rapidement l’habitat aux vagues de chaleur de plus en plus fréquentes.
Le rapport pointe également du doigt l’absence d’aides spécifiques au confort d’été, qualifiées de « quasi-inexistantes ». La fondation Abbé Pierre et le groupement Actibaie appellent à intégrer systématiquement des travaux d’adaptation aux vagues de chaleur dans les rénovations énergétiques subventionnées par l’État. Hervé Lamy souligne l’importance de revoir les dispositifs tels que MaPrimeRénov’ pour prendre en compte les gestes simples liés au confort d’été.
Les limites évoquées dans le rapport incluent les freins réglementaires et patrimoniaux qui peuvent entraver l’installation de volets ou l’application de couleurs claires en façade. Il est donc essentiel de repenser les politiques et les dispositifs d’aide pour encourager la rénovation énergétique et l’adaptation des logements aux nouvelles réalités climatiques.
En conclusion, il est urgent de prendre des mesures pour lutter contre la précarité énergétique et adapter les logements aux vagues de chaleur de plus en plus fréquentes. La collaboration entre acteurs du secteur de la construction et les autorités publiques est essentielle pour mettre en place des solutions efficaces et durables.
pour en savoir plus : de la nécessité de créer des aides spécifiques