Le Japon a été touché par le typhon Ampil, classé comme « très fort », mais heureusement, il n’a fait ni dégât majeur ni blessé grave. Le trafic ferroviaire et aérien a repris quasi normalement dès le lendemain du passage de la tempête sur Tokyo et sa région. Malgré quelques arbres tombés, des routes inondées et des coupures de courant touchant environ 4 000 foyers, le bilan reste globalement positif.
L’Agence météorologique japonaise a mis en garde contre de fortes pluies dans certaines parties du nord du Japon, avec un risque élevé de glissements de terrain. Cependant, le retour à la normale s’amorce progressivement, avec la reprise des services des trains à grande vitesse et la diminution du nombre de vols annulés par les compagnies aériennes ANA et Japan Airlines.
Le Japon, régulièrement touché par d’importants typhons, voit ces phénomènes s’intensifier et rester plus longtemps sur terre en raison du changement climatique. Une étude scientifique conjointe réalisée par des chercheurs de l’Université technologique de Nanyang, à Singapour, de l’université Rowan et de l’université de Pennsylvanie, aux États-Unis, a confirmé cette tendance en analysant plus de 64 000 tempêtes historiques et futures.
Le Japon a récemment été alerté sur le risque de « mégaséisme », qui avait été levé quelques jours avant le passage du typhon Ampil. Cette série de phénomènes naturels rappelle la nécessité de prendre en compte les enjeux climatiques dans la planification et la gestion des risques naturels dans le pays.
Alors que le pays continue de faire face à ces défis, il semble indispensable de renforcer les politiques de transition écologique pour limiter l’impact des événements climatiques extrêmes. Les conclusions de cette étude mettent en lumière l’importance d’agir rapidement et efficacement pour faire face aux conséquences du changement climatique sur le Japon et le reste du monde.