Le 20 juin dernier, les États membres du conseil d’administration du Fonds pour l’environnement mondial ont approuvé une enveloppe de financement de 695 millions d’euros pour conclure le huitième cycle quadriennal de financement du FEM. Ce fonds, géré conjointement par les Nations unies et la Banque mondiale, sera réparti en trois parties.
Tout d’abord, environ 190 millions d’euros seront alloués au Fonds pour les pays les moins avancés. Ces fonds serviront à financer des projets majeurs tels que la restauration de la Grande Muraille verte au Sahel, contribuant ainsi à la lutte contre la désertification et à la protection de la biodiversité dans cette région.
Ensuite, un peu plus de 35 millions d’euros seront utilisés pour renforcer la gestion des aires protégées au Brésil et au Mexique. Ce financement s’inscrit dans le cadre du premier programme du Fonds pour le Cadre mondial de la biodiversité, lancé en 2023, et vise à soutenir la préservation de la diversité biologique dans ces deux pays.
Enfin, la majorité des fonds, soit 470 millions d’euros, seront alloués au nouveau Programme intégré des Nations unies pour des villes durables. Ce financement permettra de soutenir des initiatives visant à promouvoir le développement durable et la résilience des villes, notamment à travers des projets innovants tels que la création d’une « obligation corail » en Indonésie.
Cette « obligation corail » fait écho à des initiatives similaires telles que la « rhinobligation » et la « plasticobligation » mises en place par la Banque mondiale. Ces mécanismes financiers novateurs visent à encourager la conservation et la protection de l’environnement en offrant des incitatifs économiques aux acteurs impliqués.
En conclusion, ce soutien financier du Fonds pour l’environnement mondial reflète l’engagement des États membres à investir dans des projets de transition écologique et de préservation de la biodiversité à l’échelle mondiale. Ces fonds contribueront à la mise en œuvre de mesures concrètes visant à lutter contre les enjeux environnementaux actuels et à promouvoir un développement durable pour les générations futures.