1. Suivez les règles de sécurité en mer et respectez les consignes des sauveteurs. 2. Évitez de surfer seul(e) et privilégiez les sessions en groupe. 3. Informez-vous sur les conditions météorologiques et maritimes avant de partir surfer. 4. Portez une combinaison adaptée à la température de l’eau. 5. Ne surchargez pas vos sessions et respectez vos limites physiques. 6. Ne négligez pas l’échauffement avant de surfer. 7. Respectez les autres usagers de la mer et partagez les vagues de manière équitable. 8. Évitez de surfer près des zones de baignade et des obstacles dangereux. 9. Soyez vigilant(e) et anticipez les dangers potentiels. 10. En cas de problème, ne paniquez pas et restez calme pour réagir de manière appropriée.

L’ONG Surfrider publie un nouveau rapport sur la pollution marine par les biomdias, complété par un guide de bonnes pratiques. Plus qu’un simple constat, ils sont enrichis des retours de professionnels pour accompagner l’action contre cette pollution.

Après la sonnette d’alarme de 2018, l’heure est à l’action. La fondation Surfrider a publié, ce jeudi 4 juillet 2024, un nouveau rapport sur la pollution aux biomédias, assorti d’un guide de bonnes pratiques pour prévenir les risques liés à leur utilisation. En 2018, le premier rapport sur ces petits supports plastiques utilisés dans certaines stations d’épuration (Step) avait mis en lumière des cas de pollution plastique du littoral. La nouvelle édition met en avant six récents épisodes de pollution en Europe, dont trois en France.

Les accidents observés sont généralement le résultat d’une succession de défaillances, qu’elles soient matérielles ou humaines. Les épisodes de fortes précipitations et les phases de mise en route des nouvelles stations sont notamment pointés du doigt. Suite à une alerte en Corse, des millions de biomédias se sont échappés de la station d’épuration pour se retrouver sur les plages corses, italiennes, françaises et espagnoles. Des travaux ont depuis été effectués pour éviter de futurs débordements.

Le rapport met également en lumière l’implication de Surfrider dans l’évolution des réglementations. Les données collectées par l’ONG ont notamment servi à intégrer des mesures spécifiques dans la directive Eaux résiduaires urbaines. Tous les cas de pollution recensés sont consultables sur un site dédié.

Le guide de bonnes pratiques vise à fournir des conseils à toutes les parties prenantes impliquées dans le cycle de vie des biomédias, sans se positionner contre cette technologie. Enrichi de l’expérience d’une centaine de professionnels, le guide propose près de 150 recommandations classées et hiérarchisées.

En France, la fondation Surfrider est soutenue par l’agence de l’eau Loire-Bretagne pour travailler en collaboration avec des stations d’épuration pilotes et tester la faisabilité des recommandations. Le programme vise à coconstruire une méthodologie et n’a pas pour vocation d’être un audit de contrôle ou de certification.

La fondation Surfrider souligne que la problématique de la pollution par les biomédias est mondiale. Le guide, disponible en anglais et en français, a une portée nationale, européenne et mondiale. Des actions concrètes sont mises en place pour accompagner les professionnels de l’assainissement dans la prévention de cette pollution marine.

En conclusion, la prise de conscience et l’action sont au cœur des initiatives de la fondation Surfrider pour lutter contre la pollution marine par les biomédias. Les recommandations et les actions entreprises visent à réduire les risques et à préserver les écosystèmes marins pour les générations futures.

pour en savoir plus : les conseils de Surfrider pour limiter les risques